Aujourd'hui, Pascale Clark reçoit je ne sais plus quel acteur pour je ne sais plus quel
film. Il joue dans un film qui a l'air con mais il voudrait bien jouer dans un film qui serait moins con. Donc ouais pourquoi pas jouer dans un film d'auteur. Enfin bref il faudrait pas
qu'on croit qu'il s'enferme dans un genre et qu'on le catalogue dans un type précis de
film, donc le mec il est prêt à jouer pour n'importe du moment qu'il joue. Enfin tu vois
le problème quoi. Donc moi je coupe la radio...
...et je commence à réfléchir sur le film de fin d'année pour les chocolats C...
Faut être plus haut de gamme qu'avant mais comme ces chocolats sont vendus moins cher que les autres, il faudrait pas non plus qu'ils se la pètent, tu vois. Et puis pourquoi tous les films chocolats de fin d'année
sont tous dans le même registre aussi cul-cul la praline ?
Alors là mec, tu touches du doigt un truc essentiel qui t'indique dans quel état sont tes contemporains. Ils ont besoin d'avoir un truc cul-cul la praline au moins une fois par an. Bon, allez, je remets Pascale Clark.
Les gens du coin roulent tellement vite
qu'ils passent directement du bord de la route
où ils ont rendu l'âme au joli cimetière de dessus avec ses cyprés. Cyprés de toi mon dieu.
Avant de rejoindre la nationale, Pascale Clark a choisi pour moi Ben Harper. Ben Harper, c'est comme les panneaux du coin, il mélange tout et c'est bien.
Juste après la barrière, Ben Harper s'arrête au stop,
attend en tournant la tête à gauche et à droite
et rejoint la nationale 20 quand la voie est libre.
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