Homepage La maison sur pilotis Le bouquin E-mail me	Serge Larrieu. On reçoit.
	J'ai pris une semaine pour rester sur le chantier. Officiellement, c'était pour poncer. J'ai un peu poncé, je ne sais pas si ça a servi à quelque chose mais on s'en fout. J'ai emmené une cafetière. Une table de camping minable qui était dans le coffre de la voiture. Une chaise pliante comme en ont les grand-mères au Tour de France. Avec Mathieu et Nicolas, on avait tous les jours quelqu'un à manger. J'ai appris qu'à la fin du repas il ne fallait pas dire "laissez, je vais ranger". J'ai fait les courses à Auterive. Pour manger, on est passé de la station assis sur le plancher de la terrasse à la station assis autour d'une table. Un truc étonnant : quand plusieurs personnes arrivaient, à peine le temps de dire ouf, y'avait une planche sur 2 traiteaux pour qu'elles s'asseoient. Comment ils font, ils ont un truc ? La maison a l'air de fonctionner. Dans les arbres les gens sont cool. Faut dire que c'étaient que des gens bien : Jean Pierre 1, copain-électricien-photographe (c'est un nouveau métier), Jean-Pierre 2, menuisier bois abstentionniste du 1er tour mais pas du 2ème (sinon viré), Jean-Marc, styliste et donneur de coup de main pour l'électricité, Cécile, Christine, Dominique, Jean François, publicitaires de passage, et puis Bernard, le père de Mathieu, qu'il vaut mieux écouter plutôt que de poncer.
	Le 1er mai.
	www.sergelarrieu.com