
Pompe
à béton.
La toupie ne pouvait évidemment pas descendre ni
sur le chemin d'accès ni jusqu'en bas de la maison. Solution : une
pompe à béton. Attention : une pompe à béton, c'est gros comme un
camion, d'ailleurs, c'est un deuxième camion. La pompe envoie le béton
comme du ketchup dans un tuyau qui fait je sais plus combien de
longueur et ça dégueule le béton dans les 22 trous (mais ça se fait pas
tout seul). Les trous sont bien sûr ferraillés et tout le bazard.
Re-attention : une pompe à béton, c'est aussi une pompe à fric.

Garçon.
D'un
côté, j'ai eu l'archie qui disait : pas trop de béton, pas trop larges
les plots. De l'autre j'ai eu Mr Velez qui ne voulait pas mégoter. Un
soir dans ma voiture en haut du terrain (désolé, j'ai pas la photo), il
pleuvait, les vitres étaient pleines de buée et Michèle Orliac
expliquait son pas trop de béton dans le portable à Mr Velez
qui disait rien mais n'en pensait pas moins. Une fois la discussion
terminée, j'en remets une couche sur le "pas trop de béton" et Velez
m'a répondu définitivement : "Garçon, si vous voulez que votre maison
tienne, il faut ce qu'il faut".
Mine de rien
c'est tout un débat : faut-il ou ne faut-il pas des bases béton
importantes, on va dire ça comme ça, pour supporter une maison bois ?
C'est une structure légère dit l'archie. Il faut ce qu'il faut dit le
maçon. Et qui c'est qui paye la facture de la pompe à béton, dit le
beauf.

Repères
pétuels.
Les plots font 0.80 mais il ne fallait pas perdre
les repères exacts indiqués par le géomètre. Cette histoire de repères,
c'était une idée fixe. Il en manquait 1 en bas, 1 ou 2 ont à un moment
été recouverts par de la terre et... j'ai pris une pelle et enlevé la
terre pour voir si le repère était toujours dessous...

Là
on est fin juillet 2001. On laisse sécher tout l'été.
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